Un cuistot et sa brigade de danseur.euse.s-serveur.euse.s installent un restaurant éphémère en plein air, pour une variation de recettes à danser… et à déguster ! Les places à la table sont comptées… mais quel plaisir aussi de les regarder virevolter autour de ce repas plein de fraicheur et de rires. La compagnie AmieAmi rencontre le collectif Gang of food pour une approche mouvementée du repas, en toute convivialité. Ce mariage entre gastronomie et danse contemporaine rejoint la belle aventure de la classe de 1ère année CAP Production et Service en Restaurations du lycée Maréchal Leclerc de Hautecloque, qui a travaillé avec la Cie Zutano BaZar, à une variation chorégraphique de la pièce El Botinière de Selim Ben Safia, accueillie pour sa première à La Castélorienne et présentée lors de la dernière édition du festival Trajectoires.
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Dans le cadre de la résidence de la compagnie AmieAmi et Gang of Food pour la recréation de Puis-je vous servir ? coproduite par Les Moulins de Paillard. En coréalisation avec la compagnie Zutano BaZar et le centre d’art Les Moulins de Paillard. En partenariat avec La Castélorienne - Centre de Cultures de Montval-sur-Loir.

Une maison à ciel ouvert, sans cloison ni toit, débarque sur la place Royale avec ses habitant.e.s-danseur.euse.s, ceux d’Agnès Pelletier si habituée à explorer les espaces publics. Ils vivent à vue leurs rituels de tous les jours : ici un bain moussant, là la préparation d’un repas, ou encore le visionnage d’un match de foot en famille. La danse s’immisce par touches poétiques et drolatiques dans ce quotidien qui parfois se détraque et prend des chemins loufoques. À la tombée de la nuit, la maison s’éclaire, et le ballet familial s’emballe …
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Dans le cadre de l’accueil studio, dispositif soutenu par le ministère de la culture / DRAC Pays de la Loire.

Une piste de bal, des guirlandes, de la bonne humeur et beaucoup d’imagination collective ! Ambra Senatore et Marc Lacourt installent leur joyeuse piste de danse dans le studio du CCNN et invitent tout le monde à y participer, parents comme enfants. Comme on ferait un gâteau, les danseur.se.s accompagnent tout le monde pour rassembler les ingrédients de cette recette de bal ! Sourires, chorégraphies collectives, gestes du quotidien revisités, il s’agit de construire une danse, sa danse, et surtout de la partager. Un grand élan collectif pour spectateurs avec des fourmis dans les pieds.

Faire le pari de l’inconnu et de la magie de la rencontre ! Cela fait trois ans que [H]ikari production organise des rencontres chorégraphico-musicales entre deux artistes chorégraphiques et un·e musicien·ne. Présenté.e.s le matin même ils ont la journée pour improviser une performance tout terrain, unique, éphémère et intense.

Formé dès l’enfance aux danses traditionnelles du Maghreb et à la musique arabo-andalouse, Filipe Lourenço revient dans son solo Pulse(s) à ses premières amours chorégraphiques, interrogeant son héritage propre comme l’actualité de ces cultures ancestrales. Danses algéroise, touareg ou alaoui, Filipe Lourenço purge ces mouvements de leurs ornements orientalistes pour ne garder que l’essentiel : la pulsation, musicale et corporelle, qui est à la base de leur puissance rituelle.

Gabriel Um a tout un panel coloré d’Exodanses, ces parcours en mouvement ponctués de performances. La déambulation pour ce Primavera en balade se déroule en soirée, à l’heure où les sens commencent à s’aiguiser où les bruits, les lumières et odeurs sont perçus différemment. Cinq danseur.euse.s, un poète et deux musiciens, invitent à regarder autrement la vie d’un quartier, à révéler la poésie du quotidien, à observer la face sombre des lieux communs. Mis en musique, en lumière et en corps, les espaces urbains se révèlent tout autres.

Un coin de forêt pour fêter le retour du vert et de l’apparition des bourgeons et feuilles ! La compagnie AmieAmi pouvait-elle rêver plus belle invitation qu’installer leur Reverdie, in situ, en forêt de Bercé, pour ces Nuits des forêts organisée par L’EBAUCHE ? Pauline Bigot et Steven Hervouet, deux corps vert et jaune, mi-humains, mi-animaux, célèbrent l’arrivée du printemps, la renaissance du monde animal, végétal mais aussi humain ! De leur rencontre tactile surgira le vert tendre, fruit de leur mélange, et symbole d’une réjouissante métamorphose autant individuelle que collective.
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Dans le cadre des Nuits des Forêts. En co-réalisation avec L’EBAUCHE, Aire de Création Artistique.

Dans un monde en proie à son auto-destruction la chorégraphe luxembourgeoise Simone Mousset se pose la question de quelle création artistique post-pandémie? Elle y répond par une pièce alchimique, où quatre interprètes et musiciens composent une ode pluridisciplinaire grande ouverte sur l’intuition, l’utopie, la magie et l’onirisme. Se dégageant de la réalité austère, Empire of a Faun Imaginary trace ses propres chemins pour renouveler nos capacité à rêver. Dans un lent et mystérieux concert chorégraphique, Simone Mousset avertit d’une errance dans la forêt, aux frontières d’un monde « ludique, boueux, sale et sauvage ».

Au programme : fougue et énergie contagieuse ! Laissez-vous happer par la créativité de ce groupe d’ados qui transforme le CCNN en un véritable terrain de jeu à l’occasion de la fin du stage « Les Explorations dansées ».

La prochaine création d’Ambra Senatore, prévue pour le festival Trajectoires 2023, naît de la nécessité de réfléchir autour de la relation et de la vie en société, sur comment vivre ensemble, sur la relation entre le collectif et l’individu. Replongeant dans sa série de conversations menées pendant deux ans avec des chercheurs, des scientifiques et des habitants…, la chorégraphe invite douze danseurs d’horizons différents à mettre en partage les notions de groupe, de dialogue, de solitude, d’intimité. Bref tout ce qui fait vie et lien.

Raviver l’obscurité, l’apprivoiser pour développer un autre cheminement de la perception et de l’introspection. Léa Vinette, dans sa toute première création, passe d’un espace blanc et froid à une scène emplie des ténèbres. Inspirée par un texte sur la pollution lumineuse, la jeune chorégraphe, arpente la nuit pour s’aventurer dans un monde où elle se sent disparaitre et perd les frontières de sa propre identité. Partageant l’énergie transcendante de la nuit, dans les profondeurs du cosmos, elle développe alors une danse détaillée et puissante.
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En co-organisation avec La Soufflerie - Rezé

Comment créer des formes dans l’espace via deux corps suspendus par une même corde, à 4m de hauteur ? Comment créer du mouvement et des formes à partir de deux corps interdépendants ?
Alexa Althiery et Cécric Marchais, artistes compagnons du CCNN présentent leurs démarche et entament des recherches autour de leur projet Danse Voltige, une danse des airs, suspendue qui cherche le point d’équilibre et met en valeur les savoirs hybrides entre danse et cirque. Accroché au mur, ce duo chorégraphique d’un autre genre, se pose la question du risque et d'une certaine perte de contrôle.

Quelques un.e.s des vingt étudiant.e.s de deuxième année de l’école supérieure du Centre national de danse contemporaine d’Angers - seule école supérieure exclusivement dédiée à la danse contemporaine en France - présentent au public leurs travaux personnels. Solos, duos, ou pièces de groupe, travaux en cours, extraits finalisés ou pièces achevées, ces formats courts manifestent la créativité, les enjeux et les engouements de ces tout jeunes artistes chorégraphiques.
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Retrouvez les étudiant.e.s du Cndc-Angers au CCNN en juin 2023, dans la création conçue pour et avec eux par la chorégraphe Ivana Müller.
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En partenariat avec Cndc – Angers

Après quelques jours passés en compagnie des artistes Aëla Labbé et Stéphane Tassé, les participants aux « Explorations dansées » investissent les espaces du Passage Sainte-Croix pour une performance/exposition.

Après Candide 1.6, spectacle au croisement entre danses urbaines, poésie et musique, Massak Yada - titre inspiré de la langue bassa qui signifie " Première Danse" - est la nouvelle création de Gabriel Um : trio composé d'un danseur et des musiciens Forent Gauvrit et Jean Gros. Une quête vers une danse de l’instant, qui puise sa source dans les origines du chorégraphe. Une danse viscérale aux influences urbaines afro et contemporaine, qui trouve sa liberté dans une écriture basée sur des systèmes de composition, mathématiques et géométriques.

L’artiste Ivana Müller conçoit une pièce pour et avec les étudiant·e·s de l’école supérieure du Cndc, dans laquelle chacun.e sera contributeur.trice. Comme dans toute l’œuvre de la chorégraphe, la question du collectif et de ce qu’il peut mettre en mouvement sera centrale. Ici, iels réfléchiront à l’idée de danser dans le contexte spécifique du théâtre : qu’est-ce que ce lieu si particulier, éphémère et physique, fabrique de moteur ? De commun ? Du vécu ? Comment et pourquoi l’investir, le défendre, le célébrer ? Nourris de l’intuition que le théâtre contribue à ce que nous avons de plus précieux, iels mettront en jeu leurs corps, leurs souffles, leurs pensées, leurs élans pour tisser avec précision et esprit des liens entre elles.eux et le public, entre le temps suspendu de la représentation et la vie tout autour.
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En partenariat avec Cndc – Angers

Eloïse Deschemin rend hommage aux artistes chorégraphiques du 20e siècle. Après Conversation avec Oskar, célébration personnelle des danses Bauhaus du maitre Oskar Schlemmer, Eloïse Deschemin s’inspire du film My lunch with Anna, d’Alain Buffard, où le danseur et chorégraphe français alors atteint du sida, part à la rencontre de la chorégraphe Anna Halprin, sur la côte californienne lors d’une série de repas performés et filmés. Mini Toast, n’est ni le portrait d’Anna ni celui d’Alain, mais plutôt l’occasion de s’emparer de leurs protocoles et outils : les tasks (tâches), actions, partitions, soit autant de pistes pour se mettre en jeu. Eloïse Deschemin s’entoure pour cette aventure entre l’art et le jeu, d’une équipe de performers mais aussi d’amateurs, flirtant en permanence entre pratique artistique et espace de convivialité.
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Dans le cadre de l’accueil studio, dispositif soutenu par le ministère de la culture / DRAC Pays de la Loire.

À l’occasion du finissage de l’exposition The Memory of Love au Frac des Pays de la Loire, le danseur et chorégraphe Tidiani N’Diaye performera en duo son œuvre intitulée Wax.
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WAX, ou quand la danse devient motif du camouflage. Deux danseurs apparaissent puis disparaissent, se fondent dans le décor dans un duo fait de plis et de replis. Tidiani N’Diaye convoque un symbole identitaire, le wax, ce tissu produit au XIXème siècle par les colons hollandais et le déroule sur le plateau. Le wax c’est l’illusion de la tradition, le signe matériel de la question de l’authenticité culturelle et identitaire, mais c’est aussi un outil politique où se reproduisent à l’infini les icônes politiques et sociales. Le chorégraphe imagine un studio photo dans lequel les danseurs et le public se font face. Qui regarde qui, et à travers quel prisme ? Une réflexion sur notre rôle de spectateur, de témoin dans une société divisée. Tidiani N’Diaye relie ainsi le wax et la danse qui devient langage politique.
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En co-organisation avec Le Frac des Pays de la Loire

Festival pluridisciplinaire des langues et des cultures créoles, le mois Kréyol revient au CCNN avec un nouveau rendez-vous concocté par la compagnie Difé Kako, et sa directrice artistique, la danseuse chorégraphe Chantal Loïal. Au programme : atelier de danse et conférence dansée, le tout dans un esprit festif !

El Botiniere est le nom d’un cabaret mythique de Tunis, où se croisent le glauque comme le sublime, un sentiment de liberté mais aussi des souffrances. Selim Ben Safia, chorégraphe tunisien, monte une pièce pour six danseurs, qui sont autant de personnages aux histoires bien définies. Dans un décor sobre, sur une musique populaire orientale, il éclaire les côtés sombres d’une société « arabo-musulmane patriarcale et schizophrénique ».

— Spectacle présenté dans le cadre du festival Trajectoires #6.

Simone Mousset brouille les repères dans un objet chorégraphique surréaliste, qui se veut suite d’une pièce qui n’a jamais existé. Au milieu de formes suspendues et colorées, décor abstrait et décalé, la chorégraphe fait jouer ses trois danseurs polyglottes et hirsutes une farce impeccable tout à la fois empreinte de danse théâtre, de cabaret musical et de réflexion philosophique. Un délicieux croisement entre Brecht, Cunningham et les Monty Python qui n’oublie pas de venir chercher le public.

— Spectacle présenté dans le cadre du festival Trajectoires #6.

Après un premier rendez-vous dans le cosmos avec Voyagers, Cécilia Emmenegger et Matthieu Coulon Faudemer nous plongent avec PANORAMA dans l’âge d’or du cinéma hollywoodien des années 50. Du polar à la comédie romantique en passant par la comédie musicale, les deux chorégraphes ont extrait une typologie de personnages, représentants d’une société idéale. Sur la scène transformée en plateau de tournage, les danseurs incarnent avec humour des acteurs qui naviguent d’un rôle à un autre, le tout sur fond de rivalité, de jalousie et de querelles. Ces âmes vagabondes aux personnalités charismatiques deviennent au fil de la pièce perméables puis basculent dans les zones troubles et poreuses de l’identité pour tenter enfin de se trouver… Avec « leur» PANORAMA «de personnages », Cécilia Emmenegger et Matthieu Coulon Faudemer nous invitent-ils à nous découvrir nous-même ?

— Spectacle présenté dans le cadre du festival Trajectoires #6.

Choeur de cible met en scène deux acolytes, deux différences qui se complètent, se répondent, s’opposent. De cette relation nait un appétit jubilatoire à construire des mondes et à les faire disparaitre. Gaëlle Bouillly (architecte-scénographe) et Matthias Groos (danseur-chorégraphe) cherchent à révéler l’éventail infini des identités qui sommeillent en chacun de nous et à quel point l’entreprise commune qui lie deux êtres peut déplacer des montagnes et, pourquoi pas, créer un monde meilleur. Une pièce qui refuse les assignations, défend l’altérité et les identités flottantes.

— Spectacle présenté dans le cadre du festival Trajectoires #6. En co-réalisation avec le Théâtre Francine Vasse - Les Laboratoires Vivants

Et si les « pourquoi" des plus petits n’avaient pas besoin de « parce-que » évidents ? Si la magie, la danse, la manipulation d’objets venaient faire dégringoler toutes les certitudes ?
Julie Nioche, chorégraphe de l’empathie et du sensible, préfère les failles et les expériences aux réponses toutes faites. Une Echappée s’adresse aux tout-petits, dans un exercice de féérie burlesque avec trois fois rien. Une danseuse imagine mille et une façons d’animer les éléments de toute sorte - et de toute matière- au diapason du corps. Ça fume, ça étincelle, ça éclate en feu d’artifice. Cette échappée magique dégringole en une cascade de gestes et de matière, sans oublier la rigolade ! La bande sonore de Sir Alice, complice de longue date de la chorégraphe, rend cette évasion encore plus captivante.
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Spectacle présenté dans le cadre de Nijinskid, festival organisé par par le Théâtre ONYX, Ville de Saint-Herblain. En partenariat avec le Théâtre Boris-Vian, la Ville de Couëron, Ici où Là - la Ville d’Indre, Le Piano’cktail, Théâtre municipal de Bouguenais. Avec le soutien du Centre Chorégraphique National de Nantes et de la bibliothèque de Saint-Herblain.

Adepte des battles et du funk-style, la chorégraphe et co-directrice du Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne représente un hip-hop au féminin qui traite de sujets intimes en s’appuyant sur une gestuelle d’une incroyable complexité. Sa danse interroge les métamorphoses physiques provoquées par les émotions humaines aussi diverses et brutes soient-elles. Dans sa dernière création Recovering (2022), c’est le processus de guérison après un traumatisme qu’elle tente de décortiquer.
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Spectacle présenté dans le cadre de Hip Opsession Danse, festival organisé par Pick Up Production en partenariat avec le CCNN.