Deux danseurs, une violoniste, et plusieurs possibilités. Seul invariant à cette pièce d'Ambra Senatore : Jean-Sebastien Bach et un extrait de sa célèbre Partita. Ambra Senatore rebat les cartes des relations d’un très vieux couple - danse & musique - et opte pour une remise à plat salvatrice : une rencontre en chair et en os ! Fini le temps des débats conceptuels, vive l’échange entre deux danseurs et une musicienne fait de regards, de paroles, de silences, d’attention. Même le violon devient personnage à part entière. Le langage corporel, débarrassé de toute la solennité de la musique classique, se laisse aller à la libre interprétation. Avec sa manière de procéder par rébus, Ambra Senatore opte pour une composition chorégraphique de duos, voire trio qui intriguent. Tout le monde ressort grandi de ce dialogue engagé entre corps, notes et gestes. Même le public !